5 octobre 2008
Poème #1 ( hommage à Louise Labbé )
Tant que mon corps
Tant que sur mon corps pourra des roses peindre
A l'heure où sous la lune nous aimons nous voir
Et sur l'herbe tendre nous nous laissons choir
Pourrons la nuit durant nos âmes encore s'étreindre
Tant que mes mains pourrint les cordes atteindre
Du doux Psalterium à l'entendre m'émouvoir
Tant que sans toi, la vie ne peut se concevoir
De retenir les larmes que mon coeur ne peut feindre
Je ne souhaite jamais ton visage oublier
Mais quand notre berceuse sera galvauder
Les flammes évanouïes et les roses frémir
Je ferais en sorte que mon esprit se voile
Je t'offrirai à jamais mon dernier sourire
Et de mon sang ternir la plus belle de tes toiles
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